Avant de partir pour l’Australie il me faut donc rejoindre Stockholm, chose que je ferai sur un vol Lufthansa, en business class, via Munich.
Voici le routing du voyage.
Vous trouverez en bas de page tous les articles détaillant ce voyage en Australie.
Réservation
La réservation a été faite un mois avant le voyage sur le site Lufthansa. La meilleure combinaison horaires/prix m’a donné un aller sur Lufthansa via Munich et un retour sur Swiss via Zurich. Le tout pour 450 euros.
Arrivée à l’aéroport et check-in
J’arrive à Roissy depuis le Courtyard par le CDG Val. Lufthansa opère encore du terminal 2D et enregistre au 2B en attendant la réouverture du terminal 1 fin 2022 et j’ai donc droit à une longue marche dans les couloirs de l’aéroport pour aller enregistrer ma valise.
A 5h15 du matin Roissy est vide.
Personne en vue dans la queue chez Lufthansa lorsque je me présente pour enregistrer.
Les formalités prendront 2 minutes avec un agent très agréable. Et je repars du 2B au 2D pour passer les contrôles de sécurité. Jusque là je me servais un peu de ma valise comme d’un déambulateur et la longue marche dans le couloir me fait dire qu’il faudra vraiment que je sois vigilant tout au long de mon séjour.
Les agents sont assez agressifs et sautent sur les passagers en leur hurlant « crêmes ou parfums ? » dans les oreilles au lieu de les laisser tranquillement déballer leurs affaires.
Il me faut une pochette plastique pour mes liquides et j’ignore royalement l’abruti en train de hurler en face de moi pour en demander une à sa collègue d’à côté visiblement plus posée.
Ceci mis à part 1 minute plus tard je suis airside.
40 minutes du départ de l’hôtel à airside, pour quelqu’un qui marche sur une seule jambe je suis assez content.
C’est parti pour la traditionnelle traversée du Duty Free à laquelle on ne peut échapper pour rejoindre les portes d’embarquement.
Il ya déjà un peu de monde qui attend patiemment le début de l’embarquement prévu dans une vingtaine de minutes et la signalétique n’est pas encore mise en place en porte.
J’irai acheter de l’eau au Relay proche et attendrai ici : aucune envie de marcher encore jusqu’au salon Sheltair pour n’y passer que 10 minutes, d’autant plus que le dit salon est sans le moindre intérêt. [NB : il a été depuis remplacé par un autre salon d’ailleurs)
Embarquement
L’embarquement commence à l’heure pile. En théorie il s’agit d’un embarquement par groupe mais vu le faible nombre de passagers une seule file est utilisée et c’est un peu fouillis. Premier arrivé premier servi et les priorités ne seront que peu respectées.
Cabine et installation
Je finis par pénétrer dans l’appareil et retrouve ce bon vieux siège NEK cher à Lufthansa Group et qui s’il a commencé à être remplacé par les nouveaux Geven Essenza sur quasiment toute la flotte Austrian (voir ici sur Paris-Vienne) il continue a faire de la résistance dans la compagnie mère.
Inutile donc de vous le présenter davantage tellement il a été vu et revu ici ni d’expliquer pourquoi il a gagné le surnom de planche à repasser. Ceci dit le look and feel de la cabine reste toujours premium et agréable.
Il y aura 3 rangées de business sur ce vol.
J’apprécie l’espace pour les jambes toujours confortable dans les rangées avant chez Lufthansa et comme d’habitude dans les cabines eurobusiness le siège central sera neutralisé.
En fait cette neutralisation s’avérera inutile : je serai le seul passager en business sur ce vol. C’est un peu logique : si un vol a 6h a du sens pour une clientèle business il en a beaucoup moins un samedi matin. Donc à moins d’y être contraint par une correspondance, ce qui est mon cas…
Le vol est d’ailleurs opéré en A319 et pas avec les habituels A320 et 321.
Le vol et le service
On partira à l’heure. L’intensité lumineuse de la cabine est réduite en prévision du décollage.
On finit par percer la couche nuageuse et je vois pour la première un bout de ciel bleu depuis quelques jours.
Le chef de cabine vient se présenter à moi et m’indique que vu que je suis le seul passager en business je peux choisir le siège qui me convient. Je l’aurais remarqué sans lui mais ça lui donne l’occasion d’établir le contact et de faire un peu de « care ». L’équipage s’adressera à moi par mon nom pendant tout le vol.
Le plateau arrive.
Il faudra que quelqu’un chez Lufthansa m’explique l’intérêt d’avoir des plateaux carrés qui débordent d’une tablette qui sera toujours rectangulaire.
L’avantage de la neutralisation du siège central c’est qu’on a de la place pour y mettre ses boissons.
Le croissant est chaud et ne fait pas chewing gum.
Charcuterie et fromage seront bons mais j’aurais bien signé pour une ou deux tranches de plus. Mais comme on en parlait dernièrement avec Olivier on aimerait que toutes les compagnies s’inspirent de British Airways qui sert du chaud au petit déjeuner sur tous ses moyens courriers peu importe la durée.
Le plat sucré avec une espèce de crème sera finalement assez léger.
J’aurais droit à des refills de thé et eau gazeuse tout au long du vol. 4 fois si je me souviens bien. Lufthansa n’est jamais pingre sur les refills.
Un bon petit déjeuner en somme et un service très attentionné.
Je savoure la tranquillité d’une cabine vide.
Avant l’atterrissage le chef de cabine vient m’offrir des chocolats. Je crois qu’il tient à ce que je devienne diabétique.
Atterrissage et arrivée à Munich
Rien de notable a signaler jusqu’à l’arrivée aux terminaux. L’occasion de faire une belle photo de famille.
Chose (malheureusement) fréquente à Francfort et moins à Munich nous sommes stationnés au large et devront donc débarquer par bus, ce que je déteste. Le temps que tout se mette en place pour le débarquement le chef de cabine vient me voir.
« Vous allez bien en Suède hein ? Votre correspondance est annoncée à l’heure pour le moment il n’y a pas à vous inquiéter. Vous habitez là bas ? »
« [Sourire] Heu non… »
Sympathique attention.
De mon côté je commence à faire les comptes. J’ai 20 minutes avant l’embarquement pour Stockholm, on débarque en bus, je ne marche pas très vite. Ca devrait aller mais soyons vigilants.
Je finis par embarquer dans le bus qui nous dépose au pied du terminal quelques minutes plus tard.
La suite au prochain numéro..
Conclusion
Un très bon vol malgré l’heure matinale qui pique un peu les yeux. La cabine était vide et l’équipage en a profité pour redoubler d’attention. J’apprécie.
Routing et billets relatifs à ce voyage
Paris-Munich en business class sur Lufthansa
Enregistrement
Embarquement
Cabine : siège
Cabine : propreté
Divertissement en vol
Nourriture : goût
Nourriture : recherche
Nourriture : présentation
Nourriture : choix
Personnel :Service
Personnel : disponibilité, amabilité
Débarquement
Lounges / service et expérience au sol
Ponctualité
Rapport Expérience/prix
Très bon vol
Cabine vide et équipage qui en profite pour bien s'occuper du seul passager. Malgré l'heure matinale un vol très agréable.